Le 8 mars prochain marquera la 45e Journée internationale des Femmes.
Pour l’occasion, direction Petite-Rivière, à la rencontre de quelques femmes travaillant pour Moura Funeral. Des employées pétillantes, pour qui le travail se conjugue plus avec vocation qu’obligation.
L’ambiance chez Moura Funeral est loin d’être funeste, en dépit de la nature des activités de cette entreprise. Et pour s’en rendre compte, il suffit de rencontrer quelques-uns des membres du personnel.
À l’instar de Janick Rousseau. 4 ans à occuper le poste de Funerarium Manager, le verbe facile et une énergie débordante. Sous sa charge, 90 âmes – bien vivantes. Des hommes et des femmes qu’elle confie gérer en ayant une « main de fer dans un gant de velours ».
Non pas pour oppresser, mais pour veiller au travail bien fait, car qui dit professionnalisme, dit client content. Et qui dit client satisfait, dit
client qui souvent vient remercier. Et ça, pour Janick, « ça vaut de l’or »
De l’or, pas dans l’esprit de s’enrichir. De l’or pour avoir plus de cœur à l’ouvrage en étant animé par un sentiment de satisfaction.
Dorine Sanstoupet, de l’équipe des White Ladies, en sait quelque chose. Elle qui avait toujours rêvé de travailler chez Moura Funeral. 8 ans qu’elle y est, et toujours la même passion pour ce travail. Récupération du défunt, bain, construction de marquises, Dorine Sanstoupet connaît aujourd’hui tous les rouages, et c’est sourire aux lèvres qu’elle dit sa fierté de travailler pour cette entreprise.
Aider les familles
Joie de faire partie d’une équipe professionnelle et humaine, mais aussi bonheur d’assurer un travail où elle se sent utile. « Je suis heureuse de pouvoir aider des familles dans leur moment de détresse. Parfois, nous sommes appelés à les consoler, à nous mettre à leur place », confie-t-elle. Dans ces moments d’émotions intenses, la solidarité ne se vit pas qu’avec la famille endeuillée, mais aussi entre collègues. « Il nous arrive de pleurer avec une famille, tant leur peine est grande », confie Janick. « Même nos collègues masculins pleurent parfois », poursuit Dorine Sanstoupet.
La solidarité entre les collègues masculins et féminins, Marie-Michèle Leblanc peut aussi en parler. Trois ans depuis qu’elle travaille chez Moura Funeral en tant que Storekeeper. Parmi ses responsabilités, celle de veiller à l’importation de cercueils en pièces détachées d’Afrique du Sud et de s’assurer de leur montage dans les ateliers de Moura Funeral. Une tâche qui incombe à une équipe de cinq hommes avec qui dit-elle, le travail est une « belle collaboration, dans le respect de tout un chacun ».
Chez Moura Funeral, chaque employé sait qu’en dépit de sa tristesse face à une situation, il ne doit jamais perdre le focus. Sa priorité est toujours de veiller à assurer un service professionnel – animé par une grande dose d’empathie – à l’égard des personnes touchées par un deuil. « Nous ne devons pas nous montrer plus affectés que la famille elle-même. Au contraire, nous devons tout faire pour l’aider et lui donner un service irréprochable », explique Gaëlle Troubat, Planning Coordinator.
Professionnalisme et empathie
L’empathie se traduit aussi à travers l’attention accordée au moment de l’embaumement. Un service qu’assure Taciana Nadal, jeune femme d’une vingtaine d’années. Depuis deux ans, injection de formol, bain du défunt, maquillage, coiffure, font partie de la routine quotidienne de celle qui, depuis l’âge de 16 ans, rêvait de travailler pour une entreprise de pompes funèbres.
Taciana Nadal trouve aujourd’hui un grand bonheur à s’occuper des défunts et ainsi permettre aux proches de garder un bon souvenir de leur dernière interaction avec la personne décédée.
Dans ce secteur aussi délicat et intense en émotion que celui dans lequel opère Moura Funeral, avoir professionnalisme et empathie comme maîtres-mots apportent indéniablement un sentiment de réconfort aux familles endeuillées.
Pour ce faire, l’entreprise peut compter sur son personnel motivé constitué de 40 % de femmes et 60 % d’hommes.